De nos jours, de plus en plus de contrats autorisent l’accès à des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). La SCPI est un collectif d’actifs immobiliers originaires de l’épargne d’investisseurs qui est gérée par une société de gestion. Les revenus perçus, à travers les loyers, sont distribués en fonction des parts détenues à une fréquence (habituellement) trimestrielle. Depuis plusieurs années déjà, le placement en parts de SCPI a le vent en poupe. Le taux moyen de rendement affiche les 5% annuellement, ce qui équivaut au double d’un fonds en euros.
La SCPI a évidemment ses limites. Elle ne bénéficie d’aucune sécurité sur le capital et la qualité d’un parc immobilier (et donc sa valeur) peut drastiquement varier d’une société à l’autre. Ce genre de placement reste néanmoins tangible pour de nombreux Français. C’est une assurance en comparaison à d’autres secteurs plus volatiles. L’achat de parts de SCPI à travers un contrat d’assurance-vie, permet de jouir d’une bonne liquidité. Après la demande de rachats, les assureurs sont en effet obligés de vous verser les fonds dans les deux mois.
Dépendant des sociétés, les rendements peuvent être réinvestis sur le fonds euros, voire même pour faire l’acquisition de nouvelles parts de SCPI. Si vous priorisez la rentrée de revenus, il faut alors opter pour les contrats d’assurance. Les loyers seront ainsi versés sur le fonds en euros. Ensuite on organise à l’avance toute une série de rachats partiels. Cette procédure est habituellement gratuite et sert notamment à diversifier ses ressources.
Ces derniers temps, la souscription de parts de SCPI à travers un contrat d’assurance-vie sert principalement à contrer la baisse du rendement des fonds en euros.